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Randonnée patrimoniale La Ville de Millau

Culturel à Millau
2.5 km
Pédestre
2h
Facile
  • Source : http://patrimoines.midipyrenees.fr/cartographie-interactive/randonnees-patrimoine/Aveyron/Millau/grands-sites/
  • Départ
    Millau
  • Dénivelé
    35.55 m
  • Documentation
    Les fichiers GPX / KML vous permettent d'exporter le tracé de votre randonnée sur votre GPS (ou autre outil de navigation)
Points d'intérêt
1 Hôtel de Galy - Office de Tourisme
Cédé à la ville en 1826 pour qu'elle y établisse une école,l'hôtel de Galy a été transformé dans les années 1980
et abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme. Un premier édifice a élevé dès la fin du 12e siècle probablement, en bordure de rue. Il était accessible par le portail roman (restauré) qui ouvre sur un couloir voûté. Il dessert un escalier ménagé au 17e siècle dans un nouvel édifice, accolé à l'arrière du premier édifice. La façade principale,le long de la rue Droite, montre que le premier bâti avait déjà été réaménagé au milieu du Moyen Age. Elle présente des arcades de boutiques en rez-de-chaussée et un logis à l'étage aux ouvertures caractéristiques de cette période.
2 Palais des Rois d'Aragon
La tour forme le vestige du palais, « palacium », mentionné dans les archives de la couronne d’Aragon, en 1172.
Incarnant la souveraineté du roi d’Aragon, elle montre une grande sophistication et concentre le meilleur du savoir-faire du temps. Quadrangulaire, elle compte trois niveaux voûtés. Des lavabos, des placards, des latrines et des baies logés dans l’épaisseur des murs, sous des arcades, l’équipent, tandis que des escaliers en vis bâtis dans les angles desservent les étages. En 1613, on lui adjoint une tour polygonale destinée à abriter une cloche et une horloge. L'ensemble est classé au titre des monument historique le 03 mars 1931.
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3 Chapelle du CREA
Cette chapelle, de 1874, désacralisée, appartient à un ancien pensionnat, dit Institution Sainte Marie, élevé en
bordure de la rue Clausel de Coussergues, percée en 1896. Ils trahissent les nombreux aménagements effectués à Millau dans le courant du 19e siècle
4 Halle métallique
En 1898 s’achève la construction d’une halle qui se substitue à l’ancienne halle aux blés de la place Foch, bâtie soixante ans auparavant, à l’emplacement du couvent, ruiné de Notre-Dame de l’Espinasse. Elle s’élève à l’emplacement de l’ancien tribunal, au centre de la ville, que de nouvelles voies, plus larges, irriguent, dans une forte volonté hygiéniste. Dans le style Baltard, elle conjugue fonte, verre, brique et fer. De forme polygonale, elle est constituée d’une nef centrale en surélévation et de bas côtés d’où émergent les deux principales entrées. Par sa structure métallique, elle allie légèreté et clarté, permettant de dégager de vastes espaces intérieurs, témoignant de la volonté de rationalité économique du temps, qui a également présidé au choix de son emplacement. La halle est inscrite au titre des monuments historiques le 04 juillet 1978.
5 7, rue Droite
Cette maison, probablement des 13e-14e siècles, s'élève sur la rue Droite, un des principaux axes de la ville. Elle
comprend deux étages et un étage de comble. Sur la rue, elle conserve dans ses élévations, des vestiges de baies qui montrent son évolution dans le temps. Des vestiges de croisées, que des fenêtres actuelles remplacement,
accusent des aménagements effectués aux 15e-17e siècles au 1er étage, plus tardifs au-dessus (les meneaux et
les traverses manquent mais leurs fantômes restent visibles). Ces fenêtres remplacent elles-même des baies couvertes d'arcs en plein cintre (probablement des fenêtres géminées) des 13e-14e siècles. A l'intérieur, le premier étage est couvert d'une charpente peinte ornée de motifs végétaux, datable d'un deuxième état de la maison (15e-16e siècles)
6 Maison "Renaissance"
La distribution de la maison, la modénature de la porte ainsi que le balcon de fer forgé semblent indiquer que cette maison a été élevée dans le courant du 17e siècle, et qu'elle a été modifiée ensuite par l'adjonction, du balcon, au 18e siècle. Elle aurait appartenu à une famille d'orfèvres, les Malzac. Tout le faste porte sur cette façade. La porte d'entrée surmontée d'un fronton est couverte d'un arc en plein cintre flanqué de colonnes engagées toscanes. Ces colonnes portent un entablement, orné de triglyphes et de métopes et de gouttes. Aux étages, chaque fenêtre est cantonnée de colonnes à cannelures rondes et chapiteaux toscans portant un entablement orné de modillons et d'oves.
7 Hôtel de la poule et du renard
L'hôtel ne se signale sur la place que par la présence de son portail monumental et d'un petit relief logé sous la baie. Il s'agit probablement des vestiges d'un modillon provenant d'une maison romane. Le portail est cantonné de deux colonnes aux chapiteaux toscans supportant un entablement dorique qui portait probablement à l'origine un fronton triangulaire, probablement du 17e siècle. Il donne accès à un vestibule qui ouvre sur la cour intérieure, de petites dimensions, conséquence probable de remaniements.
8 9, place Maréchal Foch
Cette maison s'élève à l'angle de la place Foch et surmonte un passage couvert qu'elle constitue, avec son étage
reposant sur des colonnes, au-dessus du passage. La fenêtre couverte d'un linteau en accolade au premier étage,
sur la face ouest au-dessus de place Lucien Grégoire, incite à penser qu'elle pourrait dater du 16e siècle. Pourtant, sur la rue droite, le porte-bannes de l'étage ainsi que le passage voûté en berceau plein cintre qui relie la rue Droite à la place Foch, cantonné à ses deux extrémités d'arcades de tuf à double rouleau, suggèrent que la demeure est antérieure, probablement du 13e siècle.
9 10, place Maréchal Foch
Élevée en bordure de la place principale de la ville dès le Moyen Age, la maison possède une élévation, probablement en pans de bois à l'étage, ménagé au-dessus d'un passage couvert qu'elle forme. Le style des chapiteaux qui couronnent les colonnes qui la portent et la modénature des baies de l'étage suggèrent qu'elle a été élevée au 16e siècle. Elle disposait sans doute d'une boutique en rez-de-chaussée et d'un logis à l'étage.
10 Hôtel de Pégayrolles ; Musée de Millau
L'hôtel a été construit par Jacques-Julien de Pégayrolles vers 1738. Il a ensuite été vendu à la ville en 1856 afin qu'elle y transfère l'hôtel de ville puis, aujourd’hui, le musée. Situé Place Foch, il occupait à l'origine une longue parcelle qui descendait jusqu'aux limites des fortifications en contrebas, et est élevé en U autour d'une cour centrale. Dans le hall, un escalier tournant équipé d'une rampe en fer forgé ménagé à l'angle sud-est dessert tous les niveaux. Il conserve en sous-sol les vestiges des bâtiments qui l’ont précédé et notamment les vestiges d'une chapelle voûtée d'ogives.
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11 Maison du peuple ; Théâtre
La Maison du Peuple est construite à l'initiative de Bompaire (membre du conseil municipal puis maire après les élections de 1904) sur les plans de l'architecte de la ville, Lacure, en 1903-1904. Elle était destinée à servir d'établissement social à tous les ouvriers et associations ou corporations syndicales ou mutualistes. Les armoiries du fronton, aux armes de la ville de Millau, ont été sculptés par Lautier. Dans les années 1970 ont été entrepris des aménagements dans la grande salle de réunion, transformée en salle de spectacle. Le nouveau Théâtre de la Maison du Peuple a été inauguré en 2005. Seule la façade de la première construction, sur le boulevard, a été conservée.
12 Fontaine Mage
Cette fontaine est mentionnée dans les documents d'archives dès le 14e siècle. Bâtie à l'aplomb de la muraille, en contrebas de l'église paroissiale Notre-Dame, elle était l'objectif de nombreuses processions. Elle est accessible par un escalier descendant à 5m environ en-dessous du niveau du boulevard actuel.
13 Église Notre-Dame de l'Espinasse
L'église est mentionnée dès 1070 puis consacrée en 1096 par le pape Urbain II. En 1561, elle est prise par les protestants et abandonnée à la ruine. Reconstruite à partir de 1631, elle est transformée en Temple de la Raison pendant la Révolution. Des chapelles lui sont adjointes au 18e siècle. Les vitraux du chœur sont installés en 1869 et ceux de la nef, de Claude Baillon, remplacent d'anciens depuis les années 1980. C'est en 1939 que le peintre Jean Bernard réalise les fresques du chœur. L'église est classée au titre des monument historique en 1945. Elle se compose d'une vaste nef, unique, voûtée d'ogive, de 36 m de long sur 14 m de large, et d'un chœur à cinq pans. A l'extérieur, des contreforts reliés par des arcs en plein cintre ceinturent son pourtour. De part et d'autre s'élèvent deux clochers, l'un arasé, et l'autre, de style toulousain, du 17e siècle. Il abrite un escalier en vis, dite de Saint-Gilles, élément exceptionnel datable de la construction d'origine.
14 Halle aux blés
La halle aux blés a été élevée en 1836 à l'emplacement de l'ancien monastère des bénédictins dont l'église avait été consacrée en 1095 par le pape. Elle abrite aujourd’hui une école.
15 2, place Foch ; Maison Bonami
Cette maison de deux étages est ornée en façade de deux cordons décoratifs marquant ses niveaux. Elle conserve un rez-de-chaussée de boutiques précédé d'un passage couvert qui la sépare de la place. Du passage couvert, il subsiste deux arcades au profil segmentaire retombant sur de massifs piliers circulaires qui ont été élevés dans la 2e moitié du 15e siècle. Cette maison appartenait au consul Arnaud Bonami, qui la fait agrandir vers 1459. Alors, les piliers de pierre de taille qui précèdent l'entrée sont élevés en remplacement de piliers de bois ne pouvant plus soutenir le poids de la nouvelle construction.
16 Maison, Place du Maréchal Foch
Cette maison qui fait angle entre la rue de la Capelle et la place Foch a probablement été bâtie au 15e siècle, à l'instar de sa voisine. Elle conserve en rez de chaussée ses voûtes caractéristiques, soulignées de voûtains retombant sur des culots simples et délicats. Comme à l'opposé, la rencontre de la rue et de la place forme une placette secondaire.
17 12, rue de la Capelle
La maison qui s'élève à l'extrémité de l'impasse est une des rares maison médiévale à cour intérieure bordée de galeries sur 3 côtés, accessibles par un escalier en équerre. A l'intérieur, des salles voûtées prennent le jour sur la cour par de grandes arcades que l'on retrouve également à l'étage, suggérant que la demeure abritait aussi un commerce. Elle conserve ainsi nombre d'éléments caractéristiques de la résidence mais montre aussi un usage marchand qui font de cet édifice civil un des plus intéressants de cette période à Millau.
18 8 rue des Commandeurs
Il ne subsiste plus de l'édifice d'origine que l'escalier et des salles superposées à l'est. Le décor des baies, fenêtres et porte, à baguettes prismatiques et larmiers, suggère que la demeure a été élevée au 15e-16e siècle. Le nom de la rue rappelle que s'y élevait l’hôpital des chevaliers d’Aubrac sous l’Ancien Régime et qui avait peut-être remplacé la commanderie de cet ordre.
19 Place du Mandarous
La place du Mandarous s'est formée dans la 2ème moitié du 18e siècle, au débouché de la rue éponyme, qu'une porte fortifiée protégeait depuis le Moyen Age. Des parcelles avait été acquises par la Commune en 1792, sous l'administration de M. de Saint-Martin-Valogne, puis en l'an VIII, par le Maire, M. d'Albis. De 1838 à 1847, la place, appelée la demi-lune, est agrémentée d'une obélisque-fontaine (aujourd'hui au cimetière de l’Égalité) remplacée, en 1897, par le monument aux morts de la guerre de 1870, œuvre de Denys Puech (aujourd'hui au Parc de la Victoire). Elle était aussi équipée d'un kiosque. Aujourd'hui, entièrement dévolue à l'usage routier, elle forme un rond-point. Au Moyen Age et sous l'Ancien Régime, d'après Jules Artières, l'emplacement aurait été occupé par un cimetière juif ("lo cimetery des jouzious") et protestant (à partir de 1600).
20 Tribunal
Le palais de justice a été élevé par l'architecte départemental Boissonnade, auteur de l'orangerie de l'hôtel Sambucy-de-Sorgue en 1837. Il s'élève en bordure du boulevard, à la limite du centre ancien, non loin de la place du Mandarous qui fait l'objet renouveaux aménagements tout au long du 19 siècle. Il présente une sobre façade sur rue, sur deux niveaux, orné d'un appareillage de bossage de grès en partie basse. Un avant-corps axial à trois travées couvert d'un fronton triangulaire abrite l'entrée.
21 Église Saint-François
L'église est édifiée entre 1868 et 1873 sur les plans de l'architecte toulousain M. Bach, sur une paroisse nouvellement fondée en 1828. Elle est décorée en 1896 par un peintre d'Aurillac, Tourdes. Le tympan, de J. Malet, à qui l'on doit également le buste de Jean-Henri Fabre et le buste de Claude Peyrot, exposés au parc de la Victoire, est daté de 1925. Elle remplace une église antérieure jugée trop exiguë par les habitants, dès 1835. Le plan de la ville réalisé dans la première moitié du 18e siècle montre qu'à cet emplacement avait été élevé le monastère dédié aux Capucins. Auparavant encore, le terrain leur avait été cédé par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem à la suite de l'édit de Nantes, le monastère ayant été détruit lors des guerres de Religion.
22 Hôtel Sambucy de Sorgue
L'hôtel, dit château, élément majeur du patrimoine millavois, appartenait au Maître des eaux et forêts en Rouergue, Jacques Duschène. Il est élevé hors de la ville, entre 1672 et 1679. Entre cour et jardin, il se comprend un corps de logis et deux ailes. Le jardin à la française avec un bassin agrémenté d'un jet d'eau donne son caractère remarquable à l'édifice. La famille de Sambucy l'acquiert par mariage entre la petite fille de Jacques Duschène et Marc-Antoine de Sambucy, avocat au parlement de Toulouse. Des travaux sont réalisés dès 1787. Puis au 19e siècle, les ailes latérales sont surélevées, une orangerie est ajoutée par l'architecte Boissonnade et le jardin est remodelé autour d'une pièce d'eau aux contours courbes. L'ensemble est classé au titre des monuments
historiques.
23 Lavoir de l'Ayrolle
La construction du lavoir débute en avril 1749 à la suite d’un arrêt du conseil du Roi. Élevé en bordure des anciens fossés, récemment comblés et aménagés en cours, il est destiné à procurer toutes les commodités aux habitants et à embellir la ville qui, peu à peu, se désenclave. D’ordonnance classique, il est ouvert par un portique en U surmonté d’un fronton aux armes de la ville et de balustrades. Les inscriptions à la gloire du Roi qui ornaient l’entablement ont été martelées en 1793. À l’intérieur, un bassin en forme de U occupe tout l’espace. Il était alimenté par la source de Vézoubies qui offrait aux lavandières une eau moins froide et plus douce que celle du Tarn. Le lavoir est classé au titre des monuments historiques le 03 mars 1931.
24 Hôtel Dieu
Un premier hôpital (l'hôpital Mage) est mentionné à cet emplacement dès 1293. Alors, comme sous l'Ancien Régime, il est destiné à héberger et à traiter, durant un temps limité, les malades et les voyageurs sans ressources. Au début du 18e siècle (1725), il est transformé en Hôpital Général et regroupe l'ensemble des autres oeuvres de bienfaisance de la ville et des communes voisines. Le bâtiment actuel est construit entre 1824 et 1870, par l'architecte départemental Etienne Joseph Boissonnade auquel on doit la construction à Millau du palais de justice (1837), de 'l'orangerie du château de Sambucy de Sorgue et de la prison aujourd'hui détruite (1825).
25 Baie romane : 59, rue Peyrollerie
Cette maison conserve à l’étage des vestiges d'une baie triple, ornée de billettes se répartissant sur l'arcade en plein cintre d’une des fenêtres. Les chapiteaux de grès, finement sculptés de feuilles d'acanthe et de palmettes, datent l’ensemble du 13e siècle.
26 55, rue Peyrollerie
Encore au début du 20e siècle, la maison présentait à l'étage une très belle baie géminée. Aujourd'hui disparue, on ne distingue plus de cette demeure médiévale datable de la fin du12e siècle ou du début du 13e siècle, que sa
structure générale. Elle consistait en une maison à fonction ployvalente, commerciale en rez-de-chaussée, résidentielle à l'étage, de très belle qualité.
27 10, rue Peyrollerie
Cet hôtel a été élevé dans le périmètre que semble avoir occupé le château royal élevé au 13e siècle. Cependant, la façade sur la rue semble davantage correspondre à celle d'une maison médiévale mixte, datable de la fin du
14e ou du début du 15e siècle, avec un rez-dechaussée de boutiques et un étage résidentiel. La cour intérieure, avec ses baies à frontons triangulaires et sa galerie, pourrait dater du 17e siècle. La façade, en pierre de tailles, conserve les fantômes de croisées soulignées aux étages par des cordons moulurés en partie conservés. Il subsiste également au premier étage une hampe métallique retenant un anneau, vestige probable d'un porte bannes, et qui servait à protéger la fenêtre du soleil.
28 Église Saint-Martin
L'église Saint-Martin est considérée comme la première église de Millau. Prise par les calvinistes en 1561, elle sert de magasin d'artillerie. Elle est rebâtie par les Pénitents Blancs au 18e siècle avant sa vente comme bien national en 1794. Un clocher lui est adjoint en 1926-27, œuvre de l'architecte Boudes. Élevée sur des fondations médiévales, l'église présente un plan allongé et est composée d'un vaisseau central flanqué de deux bas-côtés surmontés de tribunes, et d'un chœur polygonal. On y accède au nord, sur la rue Saint-Martin, par un portail surmonté d'un tympan et de fenêtres hautes. Un tableau du peintre Gaspard de Crayer une "descente de Croix" (classé MH) orne son autel.
29 Maison dite "porte" du Voultre"
Bien qu'ayant une allure de tour et bâtie à cheval sur la rue, la dite porte du Voultre est une demeure d'origine médiévale. Élevée sur trois niveaux, elle compte en rez-dechaussée un large passage voûté en berceau en plein cintre cantonné de deux grandes arcades au profil légèrement brisé, à deux rouleaux. Ces grandes arcades dépourvues de vantaux, de gonds ou de herse ne permettent pas de clore une éventuelle porte de ville comme on l'a longtemps pensé.
30 Temple
Dès 1566, un premier temple est élevé à Millau, dans la rue de Passerieu (actuelle rue du Prêche). En 1792, le bâtiment menaçant ruine, les protestants s'installent dans l'église des Dominicains, élevée vers 1645. Vendu comme bien national, il est affecté au culte protestant en 1795. Le nouveau temple est rebâti dès 1871 à l'emplacement de l’ancienne église, et réorienté. Il est l’œuvre de l'architecte montpelliérain L. Corvetto, à qui l'on doit également la construction de la banque Villa, l'actuel hôtel de ville à Millau, ou encore le temple de Montpellier.
31 Couvent de Dominicains
Construit en 1645, le portail d'entrée du couvent des dominicains, seul vestige des bâtiments conventuels, conserve son décor d'in䍵饀uence italienne : le fronton polygonal et l'arcature, à bossages en pointes de diamant,
les pilastres toscans. Vraisemblablement fabriqué en série, il trouve son pendant au château de Saint-Beauzély. A
l'intérieur de la cour, les bâtiments disposés en U abritaient un jardin dont le puits central a disparu. De l'église subsiste le massif d'entrée, deux gonds et un piédroit du portail, au décor fin de bossages aux formes et caractères variés. L'église était voûtée, à chevet plat et cantonnée de quatre chapelles latérales. Répondant au mieux aux exigences spirituelles et pastorales et aux enjeux sociaux et politiques, elle voyait son parvis ouvert
sur l'espace public. Ainsi, elle participait à l'aménagement de la ville et de son centre, affirmant son influence.
32 Place Foch
La place Maréchal-Foch, est tout d'abord appelée Place Mage (majeure) au Moyen Age, puis Place de l'Ancien Hôtel de Ville sous l’Ancien Régime, alors que l'hôtel de Pégayrolles accueille la mairie. Elle est la principale place de Millau. C'est là que se déroulaient les principales manifestations, ainsi que les foires et les marchés. C'est également là que se situait le cimetière, avant qu'il ne soit déplacé hors de la ville.
33 Hôtel de Tauriac
Cet hôtel particulier est l'un des plus caractéristiques et représentatifs de l'architecture du 17e siècle à Millau. Le
vestibule voûté dessert la cour et l'escalier. Rampe sur rampe, il est couvert d'un plafond à caissons. Adossé à la tour des rois d'Aragon. Sa cour intérieure est probablement celle qui se développait à l'origine devant la tour et le
logis qui lui était accolé.
36 mètres de dénivelé
  • Altitude de départ : 375 m
  • Altitude d'arrivée : 375 m
  • Altitude maximum : 379 m
  • Altitude minimum : 362 m
  • Dénivelé total positif : 36 m
  • Dénivelé total négatif : -36 m
  • Dénivelé positif maximum : 12 m
  • Dénivelé négatif maximum : -17 m
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